Actions européennes : une année favorable à la value ?
Les actions restent la classe d’actifs à privilégier en 2022, malgré les inquiétudes toujours liées à la pandémie, l’inflation, les questions relatives à l’évolution des politiques monétaires et les tensions géopolitiques. Plusieurs questions se posent :
- L’environnement économique restera-t-il favorable à la zone euro? – Quid de l’inflation et de ses conséquences pour les marchés ? Que peut-on attendre de la BCE?
- Les actions européennes pourraient-elles résister à une correction des marchés boursiers américains ? Quels sont les principaux risques pour la classe d’actifs ?
- Que penser des niveaux de valorisation ? – Faut-il arbitrer entre différents secteurs ? Préférer un style de gestion à un autre?
- Comment profiter ou se préserver des fortes rotations ?
Quelle lecture faites-vous de l’environnement dans lequel évoluent les marchés actuellement, depuis le début de l’année ?
Yann Giordmaïna : Ce début d’année est un retour à la réalité. Après de nombreux discours sur le côté transitoire de l’inflation, le marché a pris acte du caractère plus durable de cette inflation et de son impact sur la remontée des taux. Il y avait un décalage entre le niveau des taux et le niveau de l’inflation, voire le niveau de l’activité économique. A cet ajustement plutôt brusque se sont ajoutées des tensions géopolitiques.
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